Marine Macé a d'abord fait de la peinture. De la peinture avec le corps, de grands gestes. Dans sa pratique de peintre elle commençait par faire sa toile, c'est-à-dire faire son châssis, pour ensuite le recouvrir de toile.

Peu à peu j'ai l'impression qu'elle s'est plus intéressé à l'objet toile en laissant de côté la peinture.
Une sorte de déconstruction, mais comme chez elle tout semble avoir un ordre bien déterminé, je parlerai plutôt d'un éclaté de peinture.
Un dessin technique.
Dans l'espace du Plot, sur une table rouge on y retrouve un plan, une sorte de légende de l'exposition.

Du châssis au Plot il ne reste plus que le bois. 1000 dès de 75mm de côté, provenant d'une entreprise de fabrication de palette. Objet-symbole qui supporte autant toutes les marchandises que l'on y dépose, que le grand totem de la marchandisation globalisé.
C'est peut-être pour l'idée du flux que Marine Macé a choisi ce matériau, car dans cette exposition rien n'est arrêté. Marine Macé revient, démolit et reconstruit.